Un travail de recherche mené par :

  • Céline Perea, Professeure associée en sciences de gestion, Université Grenoble Alpes (UGA)
  • Jessica Gérard, Maitre de Conférences, Grenoble IAE Graduate School of Management
  • Julien de Benedittis, Maître de Conférences en Management des Systèmes d’Information, Mines Saint-Etienne – Institut Mines-Télécom

Interview de 33 individus pour identifier 5 niveaux

  1. le niveau de réfutation, qui désigne une résistance à la sobriété numérique. Les participants dans cette situation se montrent peu convaincus par l’intérêt de la démarche.
  2. le niveau de l’inaction malgré la prise de conscience des enjeux. Les répondants qui se situent à ce niveau se disent cependant prêts à s’engager si l’État ou leur entreprise prennent des mesures incitatives en faveur de la sobriété numérique.
  3. le niveau de substitution qui se distingue par une prise de conscience plus marquée de l’utilité de la sobriété numérique. Les participants à l’enquête se caractérisent par la réalisation de petites actions concrètes, comme le nettoyage régulier des boîtes e-mail.
  4. le niveau de l’optimisation, qui se traduit par un engagement actif à modérer, voire réduire la fréquence d’utilisation des technologies de l’information, dans le but de minimiser leurs effets négatifs.
  5. le niveau de désadoption ou de décroissance se caractérise par une volonté de mettre fin à l’utilisation des technologies de l’information ou d’éviter leur utilisation et leur adoption. Cette démarche radicale reflète une réelle prise de conscience et un choix de réduire drastiquement l’empreinte numérique.