Méthodologie : L’enquête de l’Afnic, réalisée en partenariat avec MV2 auprès de 1 001 professionnels du BTP.
Les données de cette enquête sectorielle ont également pu être mises en regard de celles de l’étude Réussir avec le web 2024 de l’Afnic, réalisée via son programme Réussir-en.fr auprès d’un panel composé de micro-entreprises, TPE et PME françaises, tous secteurs d’activité confondus, et ci-après désignée comme l’étude globale ; ainsi que de celles de ses précédentes études sectorielles, réalisées auprès des professionnels de la restauration en 2022 et du tourisme en 2023.
France Num y relève notamment les chiffres clés suivants :
- 79 % des entreprises interrogées ont un site internet. C’est 9 points de plus que dans l’étude globale
- En termes de business, 71 % des TPE et PME du BTP (vs. 24 % pour le panel global) indiquent que leurs actions en ligne leur rapportent entre 10 % et 50 % de leur chiffre d’affaires (53 % entre 10 % et 30 % ; 18 % entre 31 % et 50 %). Ce chiffre tombe à 3 % pour celles estimant réaliser plus de 50 % de leur chiffre d’affaires grâce à leur présence sur internet (soit 13 points de moins que le panel global), ce qui peut s’expliquer par la nature de leur activité, assez peu portée par la vente en ligne de marchandises
- Le pourcentage d’entreprises du BTP à avoir fait le choix du .fr pour leur site internet s’élève à 78 % (vs. 56 % pour le panel global)
- Les professionnels du BTP dépensent moins d’argent en moyenne dans leur présence en ligne que les autres secteurs d’activité : près de la moitié (49 %) des TPE et PME du BTP y consacrent en effet moins de 1 000 € par an, contre moins d’une entreprise sur quatre (23 %) dans le panel global
- Cela ne reflète toutefois pas un manque d’intérêt ou d’efficacité, puisque 75 % d’entre elles perçoivent ce temps investi comme rentable ou tout à fait rentable pour leur activité, contre seulement 31 % des TPE et PME du panel global – ce qui témoigne d’une utilisation stratégique et efficace de leurs ressources numériques. Ce score n’atteint néanmoins pas celui du secteur du tourisme (95 %) ou de la restauration (93 %)